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Ce site n'est plus mis à jour depuis 2004,mais je vous invite à suivre la formidable histoire de notre Glorieux 75 sur mon nouveau site en cliquant ici !Le Capitaine Sainte-Claire Deville est désigné par le
Général Deloye pour continuer l'étude du canon
type C, avec le Capitaine
Rimailho comme adjoint. Par ailleurs, Sainte-Claire
Deville voulait réaliser un matériel d'artillerie au sens
tactique du terme, c'est-à-dire en prenant en compte et en étudiant
tous les éléments de l'unité tactique qui serait
dotée du canon de 75 mm :
Les deux points importants étaient les questions capitales du ravitaillement de la pièce en batterie, et celle du tir fusant rapide.
Lors des premiers
essais du canon de 75, on avait gardé cette méthode pour
approvisionner le canon en munitions lors du tir.
L'arrière
train de l'attelage du canon, laissé à côté
de la pièce, était tout destiné pour faire office
de coffre
à munitions. Les cartouches du canon de 75, étaient
transportées verticalement dans ce caisson. Par renversement de
celui-ci lorsque qu'il était placé à côté
de la pièce, les munitions se retrouvaient donc en position horizontale,
et pouvaient être sorties facilement par les servants. Cet ingénieux
système de renversement fut nécessaire du fait que les munitions
subissaient trop de contraintes et de déformations si elles étaient
transportées horizontalement. Des problèmes d'introduction
des cartouches dans l'âme du canon arrivaient trop fréquemment
lors des essais. Enfin, le débouchoir
d'évent trouvait naturellement sa place entre les deux coffres,
au pied du caisson. Cet appareil destiné à régler
le retard de fonctionnement des fusées pour le tir fusant était
organisé de telle sorte que les débouchages soient plus
rapides que le tir lui-même. Le tir fusant rapide était
réalisé. Notons au passage quelques éléments constitutifs du canon de 75 qui ont aussi contribué à en faire " le " canon le plus performant et novateur de l'époque :
La fabrication du 75 peut donc réellement commencer. Sainte-Claire Deville veut que les éléments du canon soient parfaitement interchangeables les uns avec les autres afin de faciliter la maintenance et le remplacement de pièces. Les manufactures désignées sont donc associées deux par deux pour construire les mêmes éléments:
Une inspection ds fabrications, dirigée par le Général Gras, est créee en décembre 1897. Son rôle est de contrôler la qualité des pièces fabriquées et à coordonner les différentes manufactures afin de réduire le coût de fabrication. Mais le financement
de la fabrication dût rester secret vis à vis du parlement
afin de ne pas dévoiler le projet du 75. Car si la fabrication
du 75 C était déjà lancée, on continuait
les essais sur les matériels de 75 A et B. On décida
même de construire une batterie de 75 type B, en essayant de cacher
le projet aux allemands, toujours pour continuer à tromper leurs
espions. Le matériel type B était un modèle rigide
élaboré par le Capitaine Ducros. Pour garder le secret
jusqu'au bout, on fit même croire à celui-ci que son 75 B
serait très certainement choisi. Le résultat fût que
les allemands, pour combler leur retard face au projet du 75 B, adoptèrent
en grande hâte le canon de 77 mm à affût rigide en
1896, canon bien inférieur à notre valeureux 75. La supercherie
avait donc bien fonctionné jusqu'au bout! |
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