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L'année 1918 montre le retour à la guerre de mouvement. Le Général Estienne, "père" des blindés, a déjà ouvert la voie de la motorisation et de l'utilisation de la chenille. C'est la solution d'avenir. Dès 1919, l'inspection de l'artillerie s'y intéresse de très près. Le Général Sainte Claire Deville fait d'ailleurs une étude sur le sujet qui est présentée au Maréchal Pétain. L'artillerie du futur doit pouvoir "manoeuvrer" rapidement pour suivre l'offensive des blindés. Elle doit être composée majoritairement d'une artillerie sur chenilles, l'artillerie hippomobile n'ayant plus qu'un rôle de réserve en cas de pénurie de carburant. Malheureusement, faute de crédits suffisants durant les années 20, le formidable projet s'essouffle et prend du retard. Le cheval et la traction automobile restent d'actualité.
Le canon de 75 développe lui aussi une vocation anti-char, notamment avec l'utilisation de l'obus de rupture modèle 1910 (perfore 50 mm de blindage à 1000 mètres). Malheureusement, malgré sa cadence de tir élevée efficace contre des blindés en mouvement, son très faible débattement en direction (6°) l'empêche de traiter une large portion de terrain. Pour remédier à cela, on pose le canon sur une plate-forme Arbel en 1935 (photo ci-contre) pour lui donner une possibilité de tir dans toutes les directions. Mais ce dispositif qui enlève toute mobilité au canon sera jugé trop contraignant et sera rapidement abandonné au profit d'un canon de 75 sur affût bi-flèche.
A SUIVRE...
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